Mercredi 20 décembre 3 20 /12 /Déc 17:24

 


Dans un pays et une époque qui n’étaient pas, finalement, très éloignés des nôtres, régnait Wanda, la reine noire. Elle avait épousé le roi vieillissant et veuf de ce pays, qui n’avait guère de charisme, ni d’habileté pour gouverner. Par ce mariage, elle avait pris la direction du royaume qu’elle menait d’une main de fer dans un gant de soie. D’une beauté fascinante et ténébreuse, la relation qu’elle entretenait avec son peuple était un rapport de domination amoureux et mystique. Hommes et femmes l’adoraient et, lorsqu’elle se montrait en public, se bousculaient l’honneur d’embrasser ses bottes de cuir luisantes. Quand elle rendait la justice, comme elle châtiait elle-même les délinquants, on disait que certains commettaient des larcins uniquement pour enchaînés à ses pieds et être fouettés par elle.

            Quand au vieux roi, elle l’avait installé dans une aile du château, entouré de concubines. Ainsi il s’amusait dans son coin, libre de responsabilités, tandis qu’elle maintenait la cohésion sociale, dans l’amour et l’obéissance. Chacun ainsi y trouvait son compte et coulait des jours heureux.

            Un jour, elle se trouvait dans ses appartements. A ses pieds gisait Hélios, le capitaine des gardes, nu et attaché comme un saucisson, les yeux bandés. Pas que les yeux, d’ailleurs : il venait de subir la morsure du fouet et son sexe était aussi droit que le donjon, ce qui donnait fortement à Wanda l’envie de s’empaler dessus mais une maîtresse authentique ne s’abaisse pas ainsi avec ses soumis ! Elle le laissa à son sort et pendant qu’il réclamait qu’on le batte plus encore, elle alla s’admirer dans sa glace, un grand miroir au cadre d’ébène et d’argent finement ciselé. Elle ne portait sur elle que ses bottes, ses longs gants noirs, la chaînette qui faisait le tour de sa taille et celle qui reliait les anneaux qui perçaient chacun de ses bout de seins. Avant de décider si elle passait à la cravache où à la sodomisation par godemiché, il fallait qu’elle se calme. Sa main gantée de velours vint se poser sur son sexe lisse et trempé. Elle se masturbait en fixant son reflet :

            - Miroir, miroir, murmura-t-elle, dis moi que je suis la plus bandante, la plus troublante, celle qui fait fantasmer tout le royaume…

            Il faut savoir que la reine était aussi sorcière et que son miroir était habité (quelqu’un à un jeu de mot à faire?) par un familier puissant.

- Heu…Je suis désolé, Majesté, mais…Dit une voix dans la glace.

Soudain l’image de la reine disparut, remplacée par celle d’une femme d’environ vingt ans, à la peau tout aussi laiteuse, aux cheveux tout aussi sombres. Nue elle aussi, elle n’était pas épilée et sa touffe d’un noir profond faisait le plus bel effet au milieu de son corps blanc.

            - Mais c’est pas vrai ! Grinça la reine entre ses dents (au moment où elle approchait de l’orgasme, cette image venait de lui casser son excitation) Encore cette petite conne de Blanche !

            Blanche était la fille unique de son époux, le vieux roi. Sa beauté rivalisait avec celle de sa marâtre, en plus jeune, mais si la reine noire était une femme intelligente ayant le sens de ses responsabilités, la princesse Blanche n’avait qu’un petit pois dans la tête (et pourtant c’était une authentique brune, comme quoi…) Elle passait ses journées à minauder et à provoquer tous les hommes. Dans le miroir, Wanda vit sa belle-fille qui se baignait, en tenue d’Eve, dans la rivière qui traversait la campagne, tout en fredonnant « Un jour mon prince viendra » quand elle s’aperçut qu’un homme la regardait. Il s’agissait d’un haut fonctionnaire de la cour. Blanche couvrit le bas de son ventre et ses seins avec ses mains en s’écriant :

            - Voyons, Messire, détournez le regard, je suis horriblement gênée !…

            - Tu parles, grommelait la reine, il lui suffirait d’aller se cacher sous les arbres, où se trouvent ses habits, en plus !

            Mais l’homme s’était dépouillé de ses vêtement lui aussi et venait vers la princesse, la verge fièrement érigée devant lui.

            - Ho la la, Messire, mais c’est de la folie, continuait Blanche sans reculer, et sans quitter le membre (de bonne taille, il fallait bien le reconnaître) des yeux. Vous êtes mariés, je suis une princesse…Non, cela est mal ! Il ne faut pas !dit elle encore en se mettant à genoux et le prenant dans sa bouche.

            - MAIS QUELLE GOURDE ! Explosa Wanda, tout en abattant sa cravache sur les fesses d’Helios pour passer sa colère.

            - Ho oui, Maîtresse ! Merci Maîtresse ! S’écria celui-ci.

            Elle lui asséna un grand coup de botte.

            - Et toi, imbécile ! Au lieu de prendre ton pied, je vais te confier une mission. Blanche s’envoie tous les hommes du royaume, mariés ou pas, il y a des règlements de comptes dans les familles, des crimes passionnels, des suicides…Tu vas me débarrasser d’elle, les intérêts de l’Etat l’exigent ! Demain, tu l’emmèneras au plus profond de la forêt….

            - Oui Majesté, dit Hélios. Là, je la tuerai et je vous ramènerai son cœur dans un coffret…

            - MAIS NON, IDIOT ! On est pas dans un conte de Perrault ici ! Tu la laisses à l’entrée du territoire des nains. Ils sont mes sujets aussi, dans le fond ! Et ils seront contents de la recueillir, les nains manquent de femmes. Comme ça au moins la paix reviendra dans les familles et tout le monde sera content.

            Le lendemain, Blanche fut ravie de l’invitation d’Hélios à une ballade en forêt : le capitaine était un des rares hommes à ne pas encore l’avoir baisée, à tel point qu’elle en mettait son orientation sexuelle en doute. En fait, Hélios était tout entier consacré à la reine et ne s’intéressait guère à cette princesse stupide et nymphomane !

            - Ho la la, capitaine ! Gloussait elle, comme c’est agréable de se promener dans la nature avec vous, en ces jours de…printemps ! Ajouta-t-elle en observant deux insectes accouplés sur une feuille. Vous savez à quoi je pense ? Les gens vont jaser…Mais bon ce que disent les gens, hein…( Elle papillonna des yeux en disant ça)

            Ils s’enfonçaient toujours plus loin dans les bois et Hélios n’avait toujours rien tenté, ce qui commençait à irriter Blanche. Elle décida alors de précipiter les choses. S’éloignant un peu dans un coin touffu, elle se laissa tomber en poussant un hurlement, faisant en sorte de provoquer un maximum de bruit de branchettes cassées, de feuilles froissées…Elle était à genoux, penchée en avant, et retroussa sa jupe dans son dos, découvrant son fessier comme si c’était une conséquence de sa chute, et se mit à crier :

            - Capitaine Hélios ! Je suis tombée et j’ai bien peur de m’être cassée quelque chose ! Venez à mon secours, je vous en prie !

            Il n’y eu aucune réponse.

            Seule une brise tiède vint caresser son périnée ainsi exposé. Elle écarta d’avantage ses cuisses, et en creusant les reins une touffe d’herbe vint chatouiller son clitoris, ce qui fit monter d’un degré la chaleur qui lui brûlait le ventre… et le faisait couler en même temps !

            - Mais qu’est ce qu’il fout ? Ou plutôt…Pourquoi il ne fout pas ?...

            Sur un sentier non loin de là, marchait en file indienne une troupe de nains, sept exactement. Leurs noms ne nous est pas parvenus, même si certains les ont imaginés, sauf celui du dernier de la file. C’était un simple d’esprit, dont la barbe n’avait jamais poussé, qui (signe évident chez les nains de déficience). On l’appelait Gogol (Plus tard un cinéaste politiquement correct adoucit son surnom en « Simplet »). Ces nains, toute la journée, creusaient la terre à la recherche de pierres précieuses. Lorsqu’ils en trouvaient, ils s’empressaient d’aller les revendre en ville pour dépenser l’argent en beuveries et en débauches avec des ribaudes. Quand ils n’en trouvaient pas, ce qui était souvent le cas, pas de ribaudes, alors c’était Gogol qui en faisait fonction, afin de soulager les pulsions priapiques de ses six compagnons. Voila qui explique pourquoi, dans leurs déplacements, il se plaçait toujours en dernier, particulièrement les jours comme celui-ci où les sept rentraient bredouilles. Ils ne chantaient pas une niaiserie sur le fait de rentrer du boulot mais une vieille chanson graveleuse de leur peuple :

 
               « C'est nous, les fiers nains de la mine,
               En outils on est bien fourni,
               Et on sait les astiquer.
               Champions, champions d’la barre a mine,
               Aucun trou n’peut résister,
               Car on sait bien les fourrer. »

(L’air nous est parvenu avec d’autres paroles : « C’est nous les gars de la marine… »)

 

- Halte ! Cria leur chef-il renifla-sentez vous ce que nous amène le vent ?

- Nous sommes loin de la mer, dit un autre. C’est donc une femelle en chaleur.

A pas de loups, guidés par leur odorat aussi développé que leur libido, ils furent bientôt en vue d’un spectacle enchanteur : une jeune personne accroupie dans les buissons, dont on ne voyait qu’une croupe rebondie et blanche, surmontant deux cuisses fuselées, et entre elles, une charmante crevasse bordée de poils d’ébène. Sept nouveaux champignons, à la chair rose et au chapeau rouge surgirent d’un coup dans la forêt…

 

Blanche devait se rendre à l’évidence, rester dans cette posture ne servait à rien, Hélios était parti.

- C’est donc vrai qu’il est pédé ! Se dit elle amèrement.

Mais au moment où elle allait se redresser, elle se sentit brusquement pénétrée par un membre comme elle n’en avait jamais connu auparavant.

- Ho ! Quelle énorme…Erreur ! S’écria-t-elle, regrettant aussitôt ses idées sur l’homosexualité du capitaine. Il la remplissait par des va et viens d’une vigueur qui lui faisait oublier bien des anciens amants…

- Mon Dieu, Capitaine, haletait-elle, Hooooo !!!! Dès demain je vous fait nommer commandant ! Non je vous fait nommer colonel ! NON !!!!! GENERAL !!!!

Elle avait jouit plusieurs fois quand elle se sentit inondée de long jets chauds…Mais avant qu’elle n’ai le temps de se retourner, radieuse, pour faire face à son bienfaiteur, elle était à nouveau possédée, transpercée par une longue tige.

- Capitaine ! Comme je comprends que vous soyez chef d’un corps d’élite ! Toujours prêt à repartir à l’assaut !

            Six fois d’affilée elle fut ainsi prise. Comme il y eu une accalmie, elle osa timidement demander :

            - J’ai lu dans un magazine qu’en numérologie, le six n’est pas un bon chiffre…Le sept, par contre…Elle n’eu pas le temps d’achever sa phrase. Elle poussa un grand cri : elle était exaucée, mais pas par le même orifice que les six premières fois. Certes, son petit trou en avait vu d’autres, mais dans des proportions plus modestes ! Elle eu d’abord mal, puis s’habitua, et, accompagnant la manœuvre avec ses doigts par devant, finit par avoir un orgasme encore plus fort que les précédents.

            Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle fit enfin volte-face, de voir non pas Hélios, mais sept petits hommes barbus (sauf un)  avec des sexes qui, au repos, leurs descendaient jusqu’au genoux. Celui qui semblait être le chef (Son engin était un peu plus long que celui des autres) ôta son bonnet, qu’il avait gardé jusque là (MESSAGE PEDAGOGIQUE : FAITES COMME LES NAINS ! BAISEZ COUVERTS !) Et fit la révérence.

            - Gente Damoiselle, veuillez excuser les manières de Gogol, qui vous a visitée en dernier…Il est, disons…différent ! Et ignore les bonnes mœurs…

            - Hum, dit un autre, on ne lui a peut être pas donné le « bon exemple » non plus…

            - Mais ne vous excusez pas, Messire, répondit Blanche. Je vois que si vos tailles sont petites vous n’en êtes pas moins des gentilshommes fort bien mont… heu…élevés !

            Sur ce, elle entreprit d’éclater en sanglots.

            - Aidez moi, je vous en supplie ! Je suis la princesse Blanche, un officier félon m’a perdue en ces lieux sauvages !

            - Ma foi, dit le chef des nains, nous habitons une coquette maison non loin d’ici, et nous vous y accueillerons de bon cœur. Vous serez notre pu…notre amie, et nous serons aux petits soins avec vous !

            - Je crois que j’aimerai vos « petits soins » ! répondit Blanche en passant des larmes au grand sourire….

 

            Avec Blanche à demeure, plus besoin pour les nains de louer les services des ribaudes de la ville ! Plus besoin donc de passer leurs journées à chercher des pierres précieuses dans les souterrains ; ils pouvaient à la place explorer d’autres grottes, qui recelaient bien plus de merveilles que le meilleur filon ! Restait à savoir comment gagner l’argent nécessaire à leurs autres vices : l’alcool, le tabac, l’herbe, etc…La solution fut vite trouvée.

 

            Quelques temps plus tard, la reine noire se livrait à une de ses séances qu’elle affectionnait : Hélios était à genoux devant elle, poignets et chevilles attachés. Il se tordait discrètement, le fondement en feu à cause de la racine de gingembre qu’elle lui avait introduit dans l’anus (Elle venait de découvrir cette pratique dans un de ses vieux grimoires). Il honorait consciencieusement le clitoris de sa maîtresse avec la langue, tandis que celle-ci, d’une main s’excitait les seins en tirant sur la chaînette qui les reliait, et de l’autre fouettait son esclave avec une vigueur qui augmentait à mesure que le plaisir montait en elle. Elle ne perdait aucune miette de la scène en la suivant dans son miroir. Sentant arriver l’explosion, elle murmura dans un râle :

            - MMMMM !!!!!Miroir, miroir ! Dit moi que je suis la plus bandante, la plus cochonne, la plus…

            Encore une fois, le reflet disparut, faisant cette fois place à la silhouette d’une fée rousse, qui n’était vêtue que de brins de muguets sur ses seins et d’une rose sur son ventre.

            - Bonjour, Majesté, je suis Gauchplurielle, déléguée CFDT (Cercle Fées Délurées du Terroir) du petit peuple de la forêt…

            - Si c’est encore pour me réclamer une augmentation de la prime spéciale d’ensorcellement du solstice d’été, ou du paiement des heures supplémentaires de la nuit d’Halloween, cela pourrait attendre ! Fulmina Wanda, furieuse d’être encore arrêtée au bord de l’orgasme par son miroir. « La prochaine fois je le déconnecte avant ! » se dit elle.

            - Font chier les syndicats! Grommela Hélios, qu’elle venait d’éloigner de son sexe.

            - C’est bien plus grave, Ma Reine ! Sinon je ne vous aurais pas dérangée. Toute la forêt est en émoi. Ses habitant mâles nous délaissent, nous, les créatures féminines. Regardez plutôt ce qui se passe chez les sept nains chercheurs de diamants !

            Dans le miroir, Wanda vit la clairière où se dressait la maison des nains. Devant, s’étendait une longue file d’attente composée de lutins, d’elfes, de mages…A la porte, le chef des nains encaissait des poignées de pièces, des tonneaux de bière, des sacs de tabac ou d’herbe, comme prix d’entrée.

            - Poussez pas derrière, criait il. Surtout dans l’état d’érection où vous êtes ! Y’en aura pour tout le monde ! Chacun son tour comme à con-fesses !

            De l’intérieur de la maison, parvint une voix bien connue :

            - Ho la la, Messire Gandalf ! Comme votre bâton est noueux ! On vous appelle « Le gris » mais vous êtes encore vert ! Comment ? C’est mon anneau qui vous intéresse ? Et vous êtes un seigneur dans ce domaine ? Ho ben vous alors !

            - HA NON ! fit Wanda, levant les yeux au ciel. Encore elle !

            - Ma Reine, supplia la fée, cette mortelle a dévoyé tous nos maris et nos amants. Certaines sont furieuses et veulent jeter un sort sur le royaume d’où elle vient, en frapper les hommes d’impuissance, ou les rendre tous sodomites !

            - Pas question ! S’écria la reine. Ne craignez plus, je me charge de mettre un terme à cette chienlit !

            Wanda se mit donc à consulter frénétiquement ses grimoires, puis le « Magazine de la sorcière moderne », dans les pages « Vente par correspondance ».

            - Voyons… « Rouet ensorcelé …  Qui se pique le doigt avec s’endort pour au moins cent ans ! » Tu parles, elle risque pas de se piquer en filant, elle a jamais rien foutu de ses dix doigts… « Pomme empoisonnée» Elle croque la pomme tous les jours, mais pas comme ça !

            Elle tourne la page.

            - Ha ! Tiens ! Voila qui devrait faire l’affaire !

            D’abord elle se transforma, usant de sa magie elle prit l’apparence d’un mage barbu et se rendit à la maison des nains. Contournant la foule qui attendait son tour, elle sonna à la porte de derrière. Blanche vint ouvrir. Elle sortait du bain et n’avait qu’une serviette autour d’elle.

            - Alors, grand coquin, s’écria-t-elle en voyant un homme, comme ça on resquille en passant par derrière ? Mais par derrière… c’est plus cher ! Qu’est ce que vous m’avez amené comme petit cadeau ?

            -Je me présente, dit Wanda sous son apparence masculine. Je suis le mage Fallik, de la confrérie Démonia. Nous fabriquons des films, des gadgets, de la lingerie…

            Blanche prit un air offusqué.

            - Mais pour qui me prenez vous ? Je suis une fille honnête, moi ! J’ai du sang royal ! Je ne veux pas de vos cochonneries, j’attends mon prince qui viendra un jour et nous aurons beaucoup d’enfants…D’ici là je resterai vierge jusqu’au mariage, comme Britney Spears… Tiens, le premier je l’appellerai Britney si c’est une fille ! Et Brandon si c’est un garçon ! Et on vivra dans une chaumière à la campagne, en harmonie avec la nature, on fera du yoga, on mangera bio et…

            - Ne vous méprenez pas, répondit le « mage ». Voila mon cadeau. Un œuf vibrant super performant, avec télécommande et une pile magique dont la durée de vie est de cent ans !

            Il sortit de sa poche l’œuf en question, dont la forme était, allez savoir pourquoi, celle d’une petite pomme.

            Blanche battit des mains

            - Waouh ! Cent ans ? Quel beau cadeau ! Je peux l’essayer tout de suite ?

            - Bien sur !

            Et sans autre cérémonie, elle introduisit le gadget dans son vagin déjà trempé.

            Le faux mage appuya sur la télécommande

            Blanche ouvrit grand la bouche (bon, ça, elle avait l’habitude…)

            - HHHOOO !!!C’esssttt…TRRRROOOPPP BBBoooonnnn…Je déffaiillllleee !!!!

            Et elle tomba sans connaissance sur le sol.

            Wanda éclata de rire. Cet œuf-pomme diabolique émettait une vibration aux effets maléfiques qui plongeait la victime dans un profond sommeil. La reine repartit et jeta en passant la télécommande au fond d’un puit…La pile durait cent ans…Le problème Blanche était résolu !

            Quand les nains la trouvèrent, un peu plus tard, ils tentèrent de la réveiller par tous les moyens, en la giflant, en lui pinçant les seins, en criant « Oui, entrez, Monsieur Johnny Deep ! » mais rien n’y fit. Elle restait sans réaction, allongée sur le sol, sa serviette de bain avait glissé a coté…

            - Merde merde merde ! dit le chef. Qu’est ce qui est arrivé ? Une overdose ? Et tous les clients qui attendent…

            Dehors, on commençait à s’impatienter et à scander « Blanche ! Blanche ! »

            - Messieurs, cria le chef des nains, Blanche n’est malheureusement pas en mesure de continuer ses prestations !

            Hurlements dehors :

            - HHHOOUUUUU !!!! HHHOOOUUUU !!!! ON VEUT BAISER !

            - Calmez vous, Messieurs…en dédommagement je vous offre un autre petit cul bien dodu…Profitez en, c’est la maison qui régale ! Dit le chef en poussant Gogol dehors. Il se hâta de refermer la porte, derrière laquelle il y eu du remue-ménage.

            -Hummm…Dit il en regardant à nouveau Blanche inanimée…Remarquez; la voir comme ça, allongée à poil par terre, ça me donne une idée !

            - Bien sur, dit un autre, à moi aussi, mais si elle bouge pas, qu’on n’a pas ses coups de reins et ses petits cris aigus, c’est pas mieux qu’une poupée gonflable !

            - Mais non, pas ça ! Je pensais qu’on pourrait la mettre dans une châsse de verre et la montrer moyennant finance…Ca rapportera moins mais ça fera une petite rentrée d’argent quand même !

 

            Quelque temps plus tard, passa dans la région le prince Dark, du royaume des Goths. Son visage d’une grande beauté mélancolique était encadré de longs cheveux aussi noirs que ses vêtements et que son cheval. Il portait une petite barbiche et des anneaux métalliques transperçaient sa lèvre, son arcade sourcilière droites et son oreille gauche (Oui, c’est bien lui qui à lancé la mode !) Il sortait d’une déception sentimentale : Akasha, la Reine des vampires, n’avait pas voulu l’épouser, lui qui rêvait de vivre dans une grande nécropole et d’y faire venir Craddle of filth pour un concert d’enfer ! Il allait donc, traînant son spleen de par le monde, suivi de ses troubadours qui jouaient une musique décadente et morbide.

            A la croisée d’un chemin, il vit soudain un panneau publicitaire :

            A deux minutes d’ici :

            LA VERITABLE BELLE AU BOIS DORMANT !

            Exposée dans sa chasse de cristal

            NE PASSEZ PAS VOTRE CHEMIN SANS VENIR LA VOIR !

            (En effet, à l’époque, il n’existait pas de copyright, et les nains, cupides, n’hésitaient pas à usurper un titre pour attirer les touristes…)

            Piqué dans sa curiosité, le prince Dark suivit la direction indiquée et arriva à la maison des nains, qui était transformée en boutique. Ils y vendaient l’image de Blanche endormie, sous la forme de figurines, d’assiettes imprimées, de magnets, de T-shirts, etc…Il paya le prix demandé et fut introduit dans la chambre où elle reposait, nue dans sa boite translucide, éclairée par des bougies. Négligeant de louer le casque qui racontait l’histoire (considérablement enjolivée) de la princesse, il se mit à considérer, fasciné, sa beauté, la blancheur de sa peau, la noirceur de ses cheveux et de son pubis, son immobilité qui la faisait ressembler à une morte…

            - Puis je la toucher ? Demanda-t-il au chef des nains

            - Pas question ! Vous risquez d’abîmer la marchandise !

            Dark sorti un sac de pièces d’or et les tendit au nain.

            - Bien sur, Monseigneur, je vous laisse en sa compagnie…

            Le prince, resté seul, ouvrit la châsse et se mit à caresser Blanche comme un fou…Une érection monumentale souleva sa culotte. Depuis longtemps il se sentait des tendances nécrophiles, et il allait réaliser un de ses fantasmes les plus inavouables ! Emporté par une excitation hors du commun, il souleva les jambes du corps en léthargie et le pénétra avec force…

            Mais à peine son sexe était il arrivé au fond du vagin que le piercing qu’il portait au prépuce entra en contact avec un objet vibrant, provoquant un bruit similaire à la sonnerie d’un vieux réveil, tandis que des secousses désagréables le parcouraient.

            - Putaiiinnnnnnn….qqquu’’essstttt ccee qquuee ccc’’’essstt qqueeee cceee bbboorrddeeellll !!!!

            (Le style particulier de la ligne du dessus est censé suggérer un homme en train de vibrer, ce qui n’est pas facile à rendre en écriture…)

            Il se retira et fouilla avec ses doigts l’intimité de Blanche : il en sorti un gadget en forme de pomme, qui émettait des vibrations à grande vitesse. Il le jeta au loin, furieux de l’interruption, et se glissa à nouveau dans le coquillage de la princesse. Il fit deux allers-retours quand « la morte » se réveilla et l’emprisonna de ses jambes en criant :

             - HOOOOOO !!!!Mon prince ! Enfin te voila ! Ho la la j’adore ton look ! Mais dites moi Monseigneur, n’êtes vous pas en train d’abuser d’un instant s’assoupissement d’une jeune fille ? Ho dites donc c’est pas beau ça ! Mais ne ralentis pas le rythme voyons ! Dis donc tu es de quel signe ? Attends laisse moi deviner…Tu es cancer, non ? J’ai un bon feeling avec les cancers…Ou alors sagittaire ? Parce que moi j’ai la flèche du sagittaire en plein dans ma lune et j’ai une copine qui est très branchée astro qui me disais un jour : « Blanchette… »-oui parce qu’à l’école on m’appelait toujours « Blanchette » et même qu’un vieux du quartier, Monsieur Seguin, un jour m’a amené dans sa bergerie et…- Enfin là je m’égare donc ma copine elle me disait « Blanchette… »…

            - Princesse, l’interrompit Dark. Je veux vous emmener dans mon royaume et vous épouser. Je ne vous demande que deux choses…

            - Mais ce que vous voudrez mon Prince ! Moi je suis une romantique tu vois, du genre…

            - UN ! Cria le prince : QUE TU FERMES TA GEULE ! Deux : Quand on fera l’amour tu feras la morte, comme tout à l’heure ! Et nous vivrons heureux….

            Ainsi Blanche partit sur le cheval noir du prince Dark, tandis que les nains chantaient :

 

            Aïe ho Aïe ho

            Elle s’en va au galop

On a la gaule mais y’a Gogol

Pour se consoler

On va tous l’enculer !

 

Ainsi le royaume de Wanda, et la forêt avaient retrouvés leur harmonie. Blanche et le prince vécurent heureux, donnant des soirées gothiques où Dark, qui était généreux, la partageait avec ses amis et comme elle faisait la morte elle se taisait, mais appréciait de recevoir du monde dans son cercle (Attention, y’a une astuce). Quand aux nains, plutôt frustrés, leurs descendants se défoulèrent dans la guerre et la conquête ; un d’eux fut empereur des français au XIXeme siècle, un autre ministre de l’intérieur au XXIeme…Mais ceci est une autre histoire !
Par Shelly Doll - Publié dans : histoire Érotique-Nasty story
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