Des cris émanant du jardin parviennent jusqu'à la chambre en passant par la fenêtre entr'ouverte. Ce sont les enfants d’Isabelle qui appellent leur mère, elle se lève et s'adresse une dernière fois à son amie avant de quitter la chambre.
- Je vais voir ce qui se passe en bas. Allonge-toi si tu veux. Tu m'as l'air assez pâle.
- Je ne sais pas si c'est le manque de sommeil où ce que l'on vient de faire, mais c'est vrai que je ne me sens pas très bien.
- Repose-toi un peu. J'en aurai peut-être pour un certain temps.
Isabelle a quitté la chambre. Marie, qui n'a pas eu le courage de remettre son tanga et sa jupe, s'est allongée sur le lit. Elle s'efforce de reprendre ses esprits et de se décontracter. Ça y est, la thérapie du psy a commencé à être appliquée. Il fait beau, l'air est chaud, il est agréable de rester allongée à ne rien faire.
Quelques instants plus tard, Isabelle est de retour. Marie est plutôt surprise car son amie s'est entièrement déshabillée.
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Il faisait chaud, alors je me suis mise à l'aise.
- En effet, tu t'es vraiment mise à l'aise.
- À propos... J'ai bien aimé ton épilation... J'essaierais bien, moi aussi.
- Tu as un épilateur électrique ?
- Non, mais j'ai un rasoir et de la mousse.
- Ça ira, mais le poil repoussera plus vite.
- C'est juste pour essayer, mais j'ai peur de me couper, je n'ai pas l'habitude.
- Tu veux que je t'aide ?
- Je veux bien. Tu m'accompagnes à la salle de bains ?
Les deux femmes ressortent de la chambre et traversent le couloir en direction de la salle de bains. Isabelle, complètement nue, est suivie de Marie qui ne porte plus que son chemisier. Isabelle entre la première et se dirige vers un placard où elle prend une serviette ; elle va ensuite à un autre placard d'où elle sort un rasoir et de la mousse à raser. Elle pose le tout au bord de la baignoire et se retourne vers son amie.
- Bon. Et maintenant, qu'est-ce qu'on fait ?
- Voyons... Assieds-toi au bord de la baignoire, ce sera plus pratique.
- D'accord.
Tandis que Isabelle prend place à côté de la serviette, Marie fait couler de la mousse à raser dans le creux de sa main. Elle s'approche ensuite de son amie et commence à recouvrir sa toison pubienne. Le contraste entre les poils noirs et la mousse blanche est net, mais le blanc prend progressivement le dessus. Marie prend alors le rasoir en mains et commence son travail de débroussaillage. Les poils noirs disparaissent au fur et à mesure de l'avancement du travail. Simultanément, sa fente commence à apparaître. Marie lui fait bien écarter les jambes pour accéder aux moindres replis, et du coup le sexe d’Isabelle s'entrouvre sous les yeux de Marie qui parvient difficilement à cacher son excitation.
Par deux fois, Marie remet de la mousse pour affiner le rasage. À la fin, il n'y a plus de contraste entre le noir et le blanc, tous les poils ont disparu, la peau est à nu. Isabelle enjambe alors la baignoire et se rince l'entrejambe à l'aide de la pomme de douche. Son sexe est devenu imberbe, plus aucun poil ne cache ses parties les plus intimes, et ce pour le plus grand plaisir de son amie qui ne peut s'empêcher de lui dévorer le sexe des yeux. Marie prend la serviette et se charge elle-même d'essuyer son amie, une façon très intime de la caresser. Elle repose ensuite la serviette et, sans un mot d'explication, se met à caresser le pubis de son amie puis, descendant vers le sexe, elle lui parcourt la fente de haut en bas. Bien qu'elle se laisse faire, car cela est très agréable, Isabelle est néanmoins surprise de ce traitement.
- Qu'est-ce qui te prend ?
- Rien. Je vérifie si j'ai bien travaillé.
Ses doigts se font plus précis, elle commence même à en faire pénétrer un à l'intérieur de la fente de son amie, à la recherche de son clitoris. Toujours aussi surprise, Isabelle ne peut s'empêcher d'être gagnée par le plaisir qui monte en elle.
- Attends. Pas ici. Allons plutôt dans la chambre.
Marie, qui entre temps a déboutonné son chemiser, le jette négligemment sur le fauteuil. Elle se retrouve alors totalement nue car elle ne portait pas de soutien-gorge. Les deux jeunes femmes se place d’abord à genoux devant l’une et l’autre. De cette façon, chacune peut explorer à loisir le sexe de son amie avec leur main. Les petites caresses du début se transforment rapidement en masturbation prononcée, chacune introduisant d'abord un doigt dans la chatte de sa partenaire, puis deux, puis trois. N'y tenant plus, Marie se couche sur le dos et Isabelle monte sur Marie et les deux femmes se mettent à se lécher mutuellement le sexe sans retenue en 69. Les langues remplacent les doigts, parcourant les lèvres avec fébrilité, titillant le clitoris, s'insinuant au plus profond de l'intimité. Tout à coup, Marie ressent une présence, elle tourne la tête, un garçon et une fille sont sur le pas de la porte, les enfants d’Isabelle sont en train de les observer. Surprise et honteuse, elle tressaillit, pousse un cri et ouvre les yeux. Elle est seule dans le lit, plus personne à la porte, elle porte à nouveau son chemisier, elle vient de se réveiller. Tout ceci n'était qu'un rêve. Encore un rêve !
Isabelle arrive quelques instants plus tard.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Je t'ai entendue crier.
- J'ai encore fait un rêve.
- C'était un cauchemar ?
- Non. C'était plutôt agréable. On était ensemble, je t'avais rasé le sexe et puis nous avons fait un 69 sur le lit.
- Et c'est pour ça que tu as crié ?
- J'ai rêvé que tes enfants nous avaient surpris.
- Ne t'inquiète pas, ils sont partis jouer avec les enfants de la voisine, c'est pour cela qu'ils m'appelaient.
- Bon... En tout cas, encore un drôle de rêve.
- Plutôt prémonitoire. J'avais justement l'intention de me raser le sexe.
Marie regarde le pubis de son amie, il a l'air largement moins fourni que tout à l'heure.
- Tu as déjà commencé ?
- J'ai enlevé le plus gros avec la trimeuse de Denis. Comme j'ai vu que tu dormais, j'ai préféré ne pas te réveiller. Mais je veux bien que tu m'aides pour le rasage.
Une fois dans la salle de bains, Isabelle s'assied au bord de la baignoire. La serviette, la mousse à raser et le rasoir sont déjà sortis. Marie a l'impression d'avoir déjà vécu cette scène.
- C'est curieux, c'est presque comme dans mon rêve.
- Alors, fais comme dans ton rêve. C'est ce que mon patron t'a dit de faire.
- Tu es sûre ? Dans ce cas, il faut que je te lèche et que tu fasses de même.
- On verra bien jusqu'où on ira, mais on peut toujours commencer par le début.
- D'accord.
Marie reprend alors la bombe de mousse en main et en fait couler sur ses doigts. Elle étale ensuite la mousse sur la toison pubienne de son amie jusqu'à ce qu'elle ait recouvert tous les poils. Pendant cela, Isabelle écarte les cuisses pour faciliter le travail de son amie. Ce faisant, elle lui dévoile encore plus profondément ses parties les plus intimes. Ses lèvres s'entrouvrent, dévoilant partiellement son clitoris et le reste de l'intérieur de sa fente. Troublée, Marie se ressaisit et prend le rasoir en main pour passer à la partie la plus importante, la suppression totale des poils pubiens de son amie.
Tout en maniant le rasoir, Marie demeure pensive.
- C'est troublant, cette impression de déjà-vu.
- Moi, c'est plutôt que tu me rases le sexe qui me trouble.
- Je comprends, j'avais aussi cette sensation dans mon rêve.
- À propos de tes rêves. Je suis descendue sans culotte tout à l'heure.
- Oui, et alors ?
- C'est très excitant. Évidemment les enfants ne se sont doutés de rien, la voisine non plus. Je sentais l'air passer sous ma jupe et me caresser le sexe. Jamais je n'avais ressenti cela jusqu'à présent.
- Et ça t'a plu ?
- Beaucoup. Je pense que je vais recommencer. La plote à l’air!!! Tu devrais essayer toi aussi. Je sais, je suis vulgaire quand je parle de cul!!!!
- Pourquoi pas...
Tout en discutant, Marie a fini de raser le sexe de son amie. Il est dorénavant aussi lisse que le sien, aussi lisse que dans son rêve. Va-t-elle aller plus loin et continuer à faire ce qu'elle a rêvé ?
- Voilà, ça y est. C'est fini.
Isabelle porte la main à son sexe et commence par se caresser le pubis, puis les lèvres, elle s'introduit ensuite nonchalamment un doigt devant les yeux éberlués de son amie.
- C'est très agréable. Je sens que je vais aimer. Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu es toute rouge.
- Je te fais remarquer que tu es en train de te masturber devant moi.
- Et alors, ce n'est pas ce qui s'est passé dans ton rêve ?
- Non, c'est moi qui te masturbais.
- Alors, fais-le.
- Ah non. Je ne veux pas. Je ne suis pas lesbienne!
- Ça rien à voir! C'est pour ton bien. Tu dois suivre ta thérapie.
- Pas ici. Retournons plutôt dans la chambre.
Arrivée dans la chambre, Marie retire son chemiser comme elle l'a déjà fait dans son rêve. La seule différence c'est que, cette fois-ci, elle porte un soutien-gorge qu'elle retire également. Une certaine appréhension la gagne.
- Tu es sûre que tes enfants ne risquent pas de débarquer sans prévenir ?
- Aucun risque, ils sont chez la voisine.
- Et ton mari, il ne risque pas de rentrer ?
- Pas à cette heure-ci.
- Tu penses que c'est nécessaire ?
- C'est fini d'angoisser ? Mon patron est un très bon psy. S'il t'a dit ça, c'est que c'est vrai.
- Mais je ne voudrais pas t'obliger à faire des choses que tu ne veux pas faire.
- Je ne me force pas. Si je le fais, c'est que j'en ai envie. Tu vas bientôt arrêter d'angoisser ? Relaxe-toi et allonge-toi.
Obéissant à son amie, Marie s'allonge sur le lit. Isabelle se place à côté d'elle. Les deux femmes se regardent, Marie commence à se calmer. Isabelle approche sa main du corps de son amie et commence à le caresser. Tremblante et hésitante, Marie fait de même. Sa main touche enfin la peau de son amie, puis ses seins et elle se met alors à parcourir son pubis rasé. Isabelle écarte les jambes pour faciliter les caresses qu'elle reçoit. Marie fait de même, ce qui permet à son amie de laisser pénétrer le bout de ses doigts entre ses lèvres. Elle laisse Isabelle enfoncer progressivement un de ses doigts plus profondément, puis un second. Tandis qu'elle est partie à la recherche du clitoris de son amie, cette dernière se décide enfin à découvrir l'intimité de sa partenaire de façon plus approfondie. Les deux femmes ont maintenant chacune deux doigts dans le sexe de l'autre.
Le temps s'écoule tranquillement. La chambre est calme, les enfants étant sortis il n'y a plus de bruits qui viennent du jardin. Les deux femmes peuvent profiter pleinement du temps présent en se masturbant mutuellement. Les mouvements se font plus rapides et plus profonds. De deux doigts, on passe à trois. La caresse du clitoris se fait plus insistante et précise. Les deux femmes ne cessent de laisser échapper des petits cris de jouissance. De leur main libre, elles se caressent le corps et les seins. La tension monte encore, les cris se font plus forts. Maintenant elles se caressent mutuellement les seins de leur main libre tout en continuant de se masturber de l'autre. Les bruits qui émanent de leurs sexes laissent deviner qu'elles sont complètement mouillées, d'ailleurs leurs mains ruissellent de leur jus intime. L'excitation est à son comble. Marie ne pense plus qu'à son plaisir et à celui de son amie. Par moments, des flashs fugaces lui rappellent brièvement des extraits de ses rêves passés et cela l'excite encore plus.
C'est trop, elle n'en peut plus, elle ne cesse de gémir et de crier, tant la sensation de jouissance traverse son corps de part et d'autre. Un dernier cri. Violent. Rauque. Brutal. La jouissance aura été totale. Elle gémit encore tandis que Isabelle jouit à son tour. Elle non plus ne ménage pas ses cris de jouissance. Intenses. Bruts. Bestiaux. Ils emplissent la pièce. Heureusement, les enfants ne sont plus dans le jardin, ils auraient tout entendu.
Épuisées, les deux femmes restent allongées sur le lit de longues minutes, la main dans la main, le temps de reprendre leurs esprits et de retrouver leur souffle. Sortant de sa léthargie, Marie reprend la parole la première.
- Qu'est-ce que c'était bon !
- Extra. Ça faisait longtemps que je n'avais pas joui ainsi.
- J'ai quand même un peu honte. On a eu des rapports lesbiens et j'ai trompé mon mari.
- C'était nécessaire pour ta thérapie. On n'a jamais fait qu'appliquer un traitement médical. Une masturbation mutuelle, c’est pas si pire!!
- Tu n'as pas l'impression d'en faire trop ?
- Pour une fois qu'un traitement est agréable et gratuit...
- Ça doit être ce que l'on appelle de la médecine douce...
- Pour sûr.
- Je pense que je vais en parler à Philippe.
- Alors je mettrai aussi Denis au courant, c'est mieux.
Alors qu'elles sont en train de se rhabiller, Isabelle se tourne vers son amie.
- Je crois que je ne vais pas remettre de culotte.
- Vraiment ?
- Oui. C'était trop agréable. Tu n'as qu'à essayer.
- Je ne sais pas. Je ne me sens pas prête.
- Tu dois le faire, c'est pour ton traitement.
Dans le même temps, Isabelle subtilise le tanga de son amie avant qu'elle ait eu le temps de l'enfiler.
- Comme ça, tu devras rentrer le cul nu.
- Rends-le-moi !
- Plus tard. Venez donc manger ce soir à la maison.
- Pourquoi ?
Tout en s'expliquant, Isabelle raccompagne son amie jusqu'à la porte d'entrée.
- Pour suivre ton traitement. Je vais aller déposer les enfants chez la baby-sitter, nous serons tranquilles pour la soirée. Tu ne mets pas de sous-vêtements, je n'en mettrai pas non plus.
Alors qu'elle est en train de réajuster son soutien-gorge, Marie s'inquiète.
- Et la brassière?
- Non plus. On ne met pas de brassière.
- Ce sont nos maris qui vont être surpris.
- Moi, je pense surtout qu'ils vont être excités.
- Bon. Si tu penses que c'est ce qu'il faut.
- J'en suis sûre.
- Alors, à ce soir.
- A ce soir.
Les deux amies se séparent. Sur le trajet du retour, Marie ne peut s'empêcher d'être perplexe. Que va-t-elle faire ? Jusqu'où cela va-t-il aller ? En tout cas, ce qui est certain, c'est que se balader dans la rue le cul à l'air, c'est très agréable. Le vent qui passe sous sa jupe lui caresse sans cesse les fesses et le sexe. Isabelle avait raison, une fois de plus...
7. Discussion
Marie est tellement excitée en arrivant chez elle, qu'elle va immédiatement dans la chambre, s'allonge sur le lit et se masturbe sans plus attendre. Il ne lui faut que quelques secondes pour jouir et elle pousse encore un grand cri rauque comme elle l'a déjà fait chez son amie. Épuisée, elle retire son chemisier et son soutien-gorge et sa jupe. Cela ne dure pas longtemps, elle se relève encore une fois, reprend son chemisier sans mettre de soutien-gorge et le boutonne. Elle commence alors à se toucher les seins à travers le chemiser. C'est agréable. Ses tétons se mettent rapidement à pointer et deviennent tout durs et sensibles. Elle s'allonge et continue de se caresser les seins. L'excitation monte à nouveau. Tandis qu'elle continue de se caresser la poitrine de la main gauche, sa main droite descend vers son sexe et commence à l'explorer. Cela va vite : deux doigts, trois doigts, puis quatre, elle mouille énormément et ne cesse de gémir. Quelques dizaines de secondes plus tard, elle jouit pour la troisième fois en moins d'une heure. Elle est épuisée, mais... qu'est-ce que c'est bon !
Après s'être reposée un bon quart d'heure, Marie se lève, retire son chemiser et quitte la chambre en direction de la salle de bains. Une douche bien fraîche lui permet de retrouver rapidement ses esprits. Elle ressort de la cabine de douche et prend sa serviette pour se sécher. L'envie de se caresser en même temps traverse son esprit, mais elle préfère néanmoins se retenir. Ses jouissances ont été assez intenses aujourd'hui, ce qui l'épuise un peu plus à chaque fois. Une fois bien sèche, elle quitte la salle de bains et retourne dans la chambre.
Quelle tenue va-t-elle bien pouvoir mettre ce soir ? Marie regarde l'heure sur le cadran de la radio. Déjà 17 heures, Philippe ne devrait plus tarder. L'armoire est grande ouverte, le choix n'est pas facile. Une jupe courte ou longue ? Ou alors une robe ? En tout cas, pas un pantalon. Quitte à ne pas porter de sous-vêtement, autant avoir le cul à l'air. Les idées se bousculent dans son esprit. Faut-il mettre des bas ou un collant ? Porter un collant sans culotte dessous, c'est assez excitant, mais on a moins les fesses à l'air. En plus, c'est beaucoup moins pratique en cas de rapport sexuel. Donc plutôt des bas. Avec un porte-jarretelles ? C'est plus excitant, mais sous un vêtement moulant c'est trop visible. Et d'ailleurs, quel vêtement choisir ? Pourquoi ne pas commencer par là ?
Donc une jupe ou une robe, mais pas trop longue. Pas trop courte non plus, à moins de vouloir montrer sa chatte chaque fois qu'elle écartera un tant soit peu les jambes. Et si l'on commençait d'abord par essayer de choisir le haut ? Un chemisier ? Pourquoi pas... Il y en a un blanc, légèrement transparent qui serait du plus bel effet, en tout cas pour ce qui est de dévoiler discrètement ses seins en liberté. C'est vrai, après tout, quitte à ne pas porter de soutif, que faire ? Cacher ses seins derrière un haut opaque et épais ? Ou au contraire laisser deviner qu'on ne porte pas de soutien-gorge en laissant deviner leur forme derrière un tissu légèrement transparent, ou bien derrière un tissu opaque mais moulant ? Marie a le bout des seins qui pointent facilement, elle le sait, et les montrer à travers un tissu moulant ne serait pas pour lui déplaire. Elle pourrait aussi mettre un top à bretelles, elle en a plusieurs qu'elle n'hésite pas à mettre en été, quelquefois même sans soutien-gorge, pendant les vacances, loin de chez eux et du regard des voisins, la proéminence de ses tétons n'étant pas sans la gêner dans sa vie de tous les jours. Non, pas assez habillé, tant pis pour le top à bretelles.
Finalement, l'attention de Marie finit par se concentrer sur une robe moulante en satin noir. Descendant jusqu'au-dessus des genoux, elle a l'air assez sage, mais le décolleté en V qu'elle a dans le dos la rend nettement plus sexy lorsqu'on la regarde par-derrière. Elle l'enfile. Sans soutien-gorge, ses seins pointent effrontément à travers le tissu. Quand elle bouge, ils bougent aussi sous le tissu. On ne les voit pas mais on les devine facilement. Plus elle bouge, plus les tétons durcissent et pointent. À peine se passe-t-elle les doigts sur le bout des seins qu'elle se sent déjà mouiller. Bon, le choix est fait.
Marie redescend au rez-de-chaussée, va au salon et s'installe sur le canapé, les jambes serrées, une posture bien sage. Puis elle croise les jambes, les décroise, change de place. La constatation est terrible : quoi qu'elle fasse, où qu'elle se mette, qu'elle bouge ou pas, elle ne cesse d'être excitée. Pour l'instant, c'est agréable, mais à la longue cela pourrait finir par être pénible. Elle n'a pas le temps d'y penser plus longtemps, la porte d'entrée vient de s'ouvrir, Philippe vient d'arriver. Que va-t-il penser de cette tenue ? Faut-il tout lui dire ? De toute façon, il faut bien qu'elle lui annonce qu'ils sont invités ce soir. S'il ne veut pas être surpris, il faudrait le prévenir du thème de la soirée. Pour qu'il comprenne le sens de ce thème, il vaudrait mieux tout lui expliquer depuis le début. Ce serait plus simple.
Marie se lève alors et va à la rencontre de son mari.
- Bonjour, mon chéri.
- Bonjour, ma chérie.
- Alors, ce voyage ?
- Bien. Intéressant. C'est pour fêter mon retour ?
- Quoi donc ?
- Que tu t'es habillée comme cela ?
- Pas tout à fait. Mais on peut quand même le fêter.
Philippe prend sa femme dans ses bras et pose les mains sur son dos. Il a déjà remarqué qu'elle ne portait pas de soutien-gorge, ce qui lui permet de lui parcourir le dos sans entrave. Il laisse alors descendre une de ses mains plus bas, pour lui caresser les fesses. Surprise ! Il ne ressent pas la couture de la culotte. Curieux, il descend plus bas, passe sous la robe et fait remonter sa main. Il parvient sans difficulté jusqu'au sexe abondamment mouillé de sa femme.
- Pas de culotte ? C'est une grande occasion ! Je sens que je ne vais pas pouvoir résister.
Philippe retire alors son pantalon et son caleçon, son sexe est déjà raide, en érection. Ne prenant pas le temps de retirer sa cravate, sa chemise et ses bas, il entraîne Marie vers la cuisine. Il lui remonte sa robe et l'assied sur le bord du comptoir. Sans plus de préliminaires, bien qu’il adore cela, surtout quand il s’agit de donner du plaisir à sa femme en lui caressant les seins et la chatte, il s'introduit sans aucune difficulté dans le sexe détrempé de sa femme. Philippe se met aussitôt à la fourrer tandis que Marie ne cesse de crier très fort l'intensité de sa jouissance. Il ne tarde pas à jouir, remplissant de sperme la chatte de sa femme. Quand il se retire, la fente de Marie est toujours aussi dégoulinante d'un mélange de sa mouille et de sperme qui s'écoule lentement sur le comptoir. Épuisée par sa jouissance, elle ne parvient pas à bouger tandis que Philippe lui apporte quelques essuie-tout pour qu'elle se nettoie ainsi qu'il le fait lui-même.
Remis de leurs émotions, ils montent jusqu'à leur chambre. Tandis que Philippe range dans l'armoire les vêtements qui ne lui ont pas servi, Marie lui raconte sa nuit, puis sa journée. Cette énumération détaillée de tous les fantasmes de sa femme ne cessent de l'épater.
- C'est incroyable tout ce que tu as comme idées.
- Tu n'as pas été trop choqué ?
- Non, ça va. Pas trop. Encore que sucer Denis ou me faire enculer par lui, ça ne me tente pas vraiment.
- Vous êtes tous les mêmes, les gars. Quand il s'agit de regarder des femmes se manger la chatte, ça vous excite. Mais s'il s'agit que vous fassiez la même chose, il n'y a plus personne.
- Il ne faut pas exagérer. Il y a quand même des limites à ne pas dépasser. C'est une question de dignité humaine.
- Et pour nous, les femmes ? Il n'y a pas de limites ?
- Ce n'est pas pareil. Il y a de la sensualité. C'est ce qui rend un rapport sexuel entre femmes beau et esthétique. Tu sais, dans ce genre de rapport, tu as en même temps la femme passive et la femme active! C’est ce qui rend ce fantasme si attrayant pour les hommes! Entre hommes, ce n'est pas pareil.
- Évidemment. C'est toujours comme ça. Quand il s'agit de faire un effort, il n'y a plus personne.
- Mais je vais en faire des efforts. Repose-toi donc un peu, tu as l'air épuisée.
Marie s'allonge alors sur le lit tandis que son mari quitte la chambre. Qu'est-il parti faire ?
Peu de temps après, Philippe revient dans la chambre, suivi par le psy.
- Voilà, elle est ici. Je vous laisse.
Il repart aussi vite qu'il était arrivé, laissant sa femme avec le psy, ce qui ne manque pas de la surprendre.
- Docteur Paradis!!??? Que faites-vous là ?
- J'avais oublié votre ordonnance. Comme je passais dans le quartier, j'en ai profité pour m'arrêter chez vous.
- Une ordonnance ?
- Oui, des infusions de produits naturels que vous pourrez prendre pour calmer vos ardeurs.
- Bon.
Marie s'attend alors à ce qu'il quitte la chambre, mais il n'en est rien. Au contraire, il s'avance encore un peu plus vers elle.
- D'après vous, j'ai le sexe rasé ou pas ?
- Drôle de question. Qu'est-ce qui vous prends ?
- C'est la suite de votre traitement. Alors ? Rasé ou pas ?
- Je ne sais pas. Peut-être bien que vous êtes rasé.
Sans lui répondre, le psy retire sa chemise.
- Juste avec votre pantalon comme ça, vous avez le look d’un eunuque dans les contes des mille et une nuit. Tout ce qui vous manque, ce sont des souliers à pointe retroussée et une grosse plume pour servir d’éventail pour rafraîchir les femmes du harem.
- Ah, mais j’ai pas la petite voix qui vient avec le look!
L’instant de rigolade passé, il retire son pantalon sous les yeux étonnés de la jeune femme. Il ne semble pas très poilu sur le torse, en tout cas moins que bien des hommes avec les mêmes rondeurs. Après avoir également retiré ses bas, il ne lui reste plus que son caleçon. Il le fait alors glisser sensuellement avec le bout de ses doigts. Son pubis apparaît, on y voit des poils pubiens, foncés. Marie semble déçue. Il continue à faire descendre son sous-vêtement et son sexe se dévoile. Il est épilé. En fait, le psy n'a gardé qu'un carré de poils coupés court sur le pubis, tout le reste a été rasé. Son torse a un peu de poils, mais ses bras, ses jambes, tout son corps est imberbe, à l'exception d'un carré intime. S'épile-il tout le corps ? Marie ne va pas tarder à avoir la réponse à cette question incongrue qui lui a traversé l'esprit.
- Je pratique le naturisme, c'est pour cela que je m'épile tout le corps. C'est plus facile pour bronzer égale et mettre de la crème.
- Mais vous avez gardé des poils pubiens et une ligne sur le torse?
- Oui, c’est pour ne pas passer pour un malade atteint du cancer en phase de chimio.
- Mais vous avez quand même épilé le reste de votre sexe.
- C'est une question de préférence personnelle.
Alors qu'elle est en train de discuter, Marie ne s'est pas rendu compte qu'il s'est rapproché lentement d'elle pendant la conversation. Sa robe est suffisamment relevée pour que le psy puisse voir son sexe. Il approche ses mains des cuisses de la jeune femme et commence à les masser. Marie est surprise mais ne dit rien. Son regard est captivé par cette queue qui commence à grossir. Ce matin, elle n'avait rien remarqué de son pénis, mais c'est vrai qu'il était en grande partie caché par son pantalon. C'est quand il commence à faire remonter ses mains en direction de l'entrejambe de Marie qu'elle manifeste enfin son désaccord.
- Mais enfin ! Qu'est-ce qui vous prends ?
- Je vous relaxe. Ça vous fait du bien ?
- C'est possible. Mais je ne veux pas que vous me touchiez.
- Pourquoi ?
- Ce n'est pas bien. Vous n'avez pas le droit. Si vous continuez, j'appelle mon mari.
Il ne tient pas compte de ce qu'elle dit et continue son massage. Ses doigts arrivent au contact de la fente de Marie tandis que son sexe commence à être réellement en érection, une très belle érection. Marie ressent le contact de ces doigts étrangers qui cherchent à s'insinuer en elle à la recherche de son clitoris. C'est trop, elle ne peut pas laisser faire ça. Elle se met alors à crier.
- Philippe ! Chéri ! À moi ! Au viol !
Philippe arrive instantanément. Marie a l'impression qu'il était caché derrière la porte, peut-être en train d'observer ce qu'elle était en train de subir. Pourquoi n'est-il pas intervenu spontanément ? Prenait-il du plaisir à les observer ?
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Ben, tu ne vois pas ce qui se passe ?
- Ton psy s'occupe de ton traitement.
- C'est comme ça que tu vois les choses ?
- Ben oui.
Le psy prend la parole.
- C'est vrai. C'est pour son bien. Il faut qu'elle laisse libre cours à ses désirs les plus profonds.
Marie est stupéfaite d'une telle réponse.
- Et là, quand vous me masturbez, c'est un désir de ma part ?
- Oui. Tout à fait.
- Et c'est quoi mon prochain désir ?
- Que votre mari me suce.
- Tu entends ça, chéri ? Maintenant, il voudrait que tu le suces !
Philippe corrige ce qu'elle vient de dire.
- Ce n'est pas lui qui le voudrait, mais toi.
- Pas du tout. Je n'ai rien dit.
- Monsieur connaît tes désirs. S'il le dit, c'est que c'est vrai.
Et, dans la foulée, Philippe s'approche du psy. Il s'agenouille devant lui, ouvre la bouche et y laisse pénétrer le sexe en érection du praticien.
Stupéfaite, Marie assiste alors à la fellation que son mari prodigue au psy. Et c'est que Philippe s'y prend bien, elle le voit faire, il pompe comme s'il l'avait toujours fait. Voir son mari comme ça lui donne les mêmes envies de se masturber que ce matin au téléphone avec Marie. Le psy apprécie visiblement les talents de Philippe, il ne cesse de gémir. Sur la fin, il en oublie même Marie, à la place il préfère utiliser ses mains pour tenir la tête de Philippe, qui se laisse faire, et lui imprimer un mouvement de va-et-vient. Cela ne dure guère car, dans un dernier soubresaut accompagné d'un cri rauque et puissant, le psy éjacule dans la bouche du mari de Marie.
D'où elle est placée, elle ne remarque que le filet de sperme qui commence à couler le long de la bouche de son mari. Le jet a dû être considérable et il n'a pas pu tout avaler, à moins qu'il n'ait essayé de recracher. Le psy se retire alors de la bouche de Philippe et va vers Marie, le sexe encore érigé et couvert de restes de sperme. Marie recule.
- Qu'est-ce que vous voulez ?
- Que vous me léchiez la queue.
- Quoi ? Pas question.
Philippe essaye de la raisonner mais, la bouche pleine de sperme, sa diction n'est pas très claire. Il essaye d'en avaler le maximum pour parvenir à mieux parler.
- Enfin, ma chérie. Fais donc ce qu'on te dit. C'est pour ton bien.
Dégoûtée, Marie s'exécute quand même et lèche tout le jus souillant la verge du médecin. Elle ne peut pas s'empêcher de manifester son désaccord tandis qu'elle lui suce le gland.
- Je ne vois pas pourquoi ceci serait un de mes fantasmes. Après tout, cela pourrait aussi être le contraire.
- C'est exact. Monsieur... déshabillez-vous.
Philippe s'exécute et retire ses vêtements. Son sexe est intégralement rasé, ce qui surprend un peu plus Marie.
Une fois que Philippe a fini de se mettre nu et que Marie a terminé de nettoyer le sexe du psy, ce dernier s'approche du mari, le fait s'allonger sur le lit et se met à le sucer à son tour. Le gros bonhomme semble être un spécialiste de la fellation, il arrache immédiatement des cris de plaisir à Philippe. Marie qui est allongée à côté d'eux peut profiter à loisir du spectacle. Il a l'air de se débrouiller aussi bien que les cochonnes que l'on voit dans les films pornos et cela finit par l'exciter. Machinalement, sans réellement s'en rendre compte, Marie laisse une de ses mains s'avancer vers son sexe et elle commence à se masturber tout en regardant ces deux hommes s’amuser ensemble. Elle ressent une gêne, mais aussi beaucoup de plaisir. Peut-être même que c'est la gêne qui entraîne le plaisir. C'est contradictoire, mais qu'est-ce que c'est bon... Philippe ne tarde pas à crier, de plus en plus fort, il ne crie jamais comme ça quand c'est sa femme qui le suce. Peut-être qu'elle ne sait pas s'y prendre ? Les cris de Philippe cessent soudain tandis que la bouche du psy se remplit de sperme. Son mari vient de jouir dans la bouche d'un autre homme, peu de temps après avoir lui-même fait jouir ce même homme dans sa bouche. Marie repense à tout ça, en observant le sperme de son mari couler sur la joue du praticien. Elle jouit à son tour, laissant échapper un cri de plaisir.
Le psy ne manque pas de remarquer ce cri et ce qui en est la cause. Il se relève et s'adresse à Marie, la bouche pleine de sperme, comme l'avait fait son mari auparavant.
- Vous voyez que ce sont bien vos désirs. Vous en avez même joui.
- C'est vrai. C'est indéniable.
- Et maintenant, vous allez sucer votre mari. Je pense que vous avez l'habitude.
- Oui, bien sûr.
Elle se penche vers Philippe et lui nettoie la bite de la même façon qu'elle l'a fait au psy peu de temps auparavant.
Une fois le sexe de son mari bien propre, elle termine d'avaler le sperme qui lui reste dans la bouche et s'allonge sur le lit, pensive.
Soudain, on lui tape sur l'épaule. Marie sursaute. Qu'est-ce qui se passe ? C'est Philippe, toujours à côté d'elle, qui vient de la réveiller. Le psy n'est plus là. C'était bien un rêve. Un 7e…….
- J'ai rêvé ?
- Oui, je crois bien.
- Comment tu le sais ?
- Tu as parlé en dormant. J'ai suivi presque tout ton rêve.
- Non ? !
- Si !
- Alors tu sais ce que tu as fait avec le psy dans mon rêve ?
Il lui répond tout en se levant pour faire le tour du lit.
- Oui. Je l'ai sucé et ensuite il m'a sucé. Ça t'a excité, tu t'es masturbée et tu as joui aussi.
Philippe a fait le tour du lit, Marie peut enfin le voir de face. Il a le sexe rasé ! Elle rêve encore !
- Non, pas ça ! Je veux me réveiller pour de vrai !
- Qu'est-ce qui t'arrive ?
- Je rêve encore ! Tu as le sexe rasé. Dans mes rêves tu as toujours le sexe rasé, mais dans la réalité, ce n'est pas le cas.
- Rassure-toi, tu ne rêves pas. Je viens de me le raser pendant que tu t'endormais.
- C'est vrai ?
Marie s'avance, sent le sexe de son mari, elle reconnaît l'odeur de la mousse à raser. C'est exact, il vient de se raser le sexe. Tout est trop réaliste pour être un rêve. Elle lui caresse le sexe, curieuse et ravie.
- Quelle bonne idée. C'est agréable comme tout.
Elle se penche en avant et commence à le sucer.
- Ça donne envie.
Philippe se laisse faire. Il retire la robe de Marie en un seul coup et elle se retrouve nue en moins de temps que pour dire « ouff ». Le plaisir de Philippe monte rapidement, accompagné de gémissements rauques. Quelques minutes plus tard, il laisse éclater son plaisir en éjaculant sur les seins de sa femme. Ravi, Philippe se penche vers elle et l'embrasse alors qu'elle a les seins dégoulinant de sperme. Il se penche et lèche les seins de sa femme! Elle en est surprise.
- Mais enfin ! Qu'est-ce qui te prend ?
- Ben quoi ? Je goûte. Il vaut mieux que je me prépare.
- À quoi ?
- Au goût du sperme. Si je veux t'aider à suivre ta thérapie.
- Tu crois ?
- Oui. Je t'aime et je pense que c'est important. Je ne veux pas que nous nous séparions parce que tu aurais refoulé tes fantasmes.
- C'est gentil à toi.
- Et nous allons aller chez Isabelle et Denis. Ça te fera le plus grand bien.
- Tu es sûr de ça ? Tu ne vas pas le regretter ?
- On verra bien. Le plus important, c'est que tu ailles mieux.
- Bon. Alors on va se préparer pour y aller.
Marie se rhabille de sa robe moulante. Elle ne porte toujours rien dessous. Philippe, toujours nu, se dirige vers la commode, en sort un boxer-short et des chaussettes et commence à s'habiller. Sa femme l'interrompt.
- Tu mets un boxer ?
- Oui. Pourquoi ?
- Tu pourrais ne pas en mettre.
- Pourquoi pas ? Si ça te fait plaisir.
Il range alors le boxer, ouvre l'armoire et choisit un pantalon ample et léger.
- Avec ça, j'aurai vraiment le pénis en pleine liberté.
- En effet. On peut presque le deviner tellement le tissu est léger.
- Je sens l'air me caresser les couilles. Le tissu aussi me caresse, c'est très agréable.
- Surtout avec le sexe rasé. Je connais.
- Oui, je pense que ça y est pour quelque chose. Je vais finir par bander, si ça continue.
- Attends d'être arrivé chez Denis et Isabelle.
- Ça devrait aller. Tu viens de me vider, alors je peux attendre un peu.
Philippe termine de s'habiller, choisissant un polo de couleur pâle. On devine le contour de son corps quand il se place devant la lumière de la fenêtre. Marie le remarque et trouve cela aussi érotique qu'une femme habillée d'une robe moulante. Encore un fantasme ?
Il est donc 19 heures 30, Marie et Philippe sont plutôt nerveux, ils arrivent devant la maison de leurs amis pour y passer une soirée qui risque d'être assez chaude. Leur appréhension est grande, ils ne sont pas du tout adeptes de ce type de soirée. Ce qui les rassure un peu, c'est que leurs amis ne le sont pas non plus. Ce sera une découverte pour tout le monde. Ils sont certainement tout aussi nerveux qu'eux. Marie sonne. Les dés sont jetés.
C'est Isabelle qui vient leur ouvrir. Sa tenue n'a rien à envier à celle de Marie. Elle porte un petit haut en dentelle noire et une minijupe, noire également. Les deux femmes s'observent. Chacune semble rassurée de constater que son amie a opté pour des vêtements tout aussi osés que les siens. Philippe observe également Isabelle. Il ne peut s'empêcher d'observer la poitrine de la jeune femme, visible par transparence. Cela l'excite déjà pas mal mais, quand il se rappelle qu'elle ne porte certainement pas de culotte sous sa minijupe, cela achève de lui faire de l'effet. En l'absence de sous-vêtement, son sexe se redresse promptement dans son pantalon, il se forme alors une bosse très visible au niveau de sa braguette.
Les deux femmes se font la bise, puis c'est au tour de Philippe d'embrasser la copine de sa femme. Isabelle remarque immédiatement l'érection de Philippe, elle est tellement visible qu'on ne voit que cela. Tout en l'embrassant, elle le complimente mais sans oser y toucher.
- Ben dis donc ! C'est moi qui te fais cet effet-là ?
- J'en ai bien l'impression.
Marie remarque à son tour la bosse dans le pantalon de son mari.
- Ça promet !
Tous les trois vont dans le salon. Denis ne tarde pas à arriver, une bouteille de vin en main. Un vin blanc de très bonne qualité, Bourgogne Montrachet 1987, domaine Jacques Prieur.
- J’avais cela dans ma cave depuis un certains temps, c’est ce soir qu’on se débarrasse de cette vieille affaire!
Philippe, qui apprécie le vin, connaît bien la valeur et la rareté de ce vin et ne dit pas un mot pour ne pas éveiller Denis et le faire changer d’idée.
- Ouin, ça va être bon en maudit ce vin, tu l’as pris dans quel dépanneur?
- Je l’ai eu quand j’ai acheté la cave de mon ex-associé
- Ah ok, je comprends
Côté vestimentaire, Denis a opté pour une tenue assez proche de celle de Philippe. Marie s'en rend compte.
- T'es habillé presque comme Philippe. C'est pareil en dessous ?
- C'est-à-dire ?
- Regarde.
Et d'un seul mouvement, elle montre la bosse dans le pantalon de son mari, la saisit à pleine main et entame un mouvement de masturbation qu'elle interrompt après quelques allers et retours. Il n'en faut pas plus pour qu'une bosse se forme également dans le pantalon de Denis, trahissant par là même le fait que lui non plus ne porte pas de sous-vêtement, ce que remarque Philippe.
- Toi non plus, tu n'as pas mis de caleçon ?
- euhh!!! Pas tout à fait, j’ai mis un J-string pour homme reçu en cadeau à Noël.
- ah oui, mais c'est pas évident non plus il paraît?
- C'est vrai. Alors, on ouvre cette bouteille!!??
Denis reste encore un instant à la cuisine, le temps de déboucher la bouteille qu'il vient d'apporter, et vient la poser sur le bar. Il rejoint alors ses amis qui ont pris place autour de la table du salon. Les deux femmes sont assises sur le sofa tandis que Philippe s'est vautré dans un fauteuil. Même si les deux femmes ont gardé bien sagement leurs jambes serrées, leurs tenues très courtes ne parviennent pas à masquer totalement leur intimité, dès lors que l'on est juste face à elles. Et c'est justement ce que fait Denis, il s'assied face à Marie et se penche ostensiblement. Il arrive ainsi à entrevoir en partie le pubis épilé de la copine de sa femme, ce qu'il n'hésite pas à dire à ses amis.
- Ouin!! Depuis que je te connais, tes seins ont toujours été à leur avantage mais pour le reste, je n'aurai pas dû attendre longtemps pour m'en rendre compte.
Marie ne comprend pas immédiatement.
- Quoi donc ?
- Que tu as fait comme Isabelle.
- Tu as tout vu ?
- Pas tout. Juste un petit peu, mais c'est déjà un début.
Il se tourne alors vers Philippe, qui est placé entre lui les femmes, sur le côté de la table.
- Mais tu es mal placé où tu es. Viens donc ici, à côté de moi.
Philippe se lève et déplace son fauteuil.
- Je me mets où ?
- Ici, face à Isabelle.
Après s'être déplacé, Philippe peut à son tour bénéficier d'une vue sur l'entrejambe de l'amie de sa femme. Il peut alors remarquer qu'elle semble elle aussi épilée, ce qui confirme ce que lui a dit sa femme.
Au cours de l'apéritif, le vin aidant, tout le monde commence à se détendre. Les deux femmes se contrôlent moins et il est de plus en plus facile pour Philippe et Denis de fixer les seins ou l'entrejambe de la femme de l'autre et cela commence à les exciter. Philippe commence même à discrètement se caresser le sexe à travers son pantalon, ce qui est facilité par sa tenue. Isabelle s'en rend compte et décide de réagir.
- Et si nous passions à table ?
Philippe est déçu. Ça commençait à devenir intéressant. À moins qu'elle ne veuille plus de cette soirée débridée... Isabelle se lève. Ce qu'elle lui glisse à l'oreille en passant le rassure.
- Pas si vite... La soirée ne fait que commencer.
Les quatre convives se dirigent donc vers la table ronde de la salle à manger.
Denis dit à Philippe de venir avec lui dans la cave à vin pour choisir les vins pour accompagner le repas.
Philippe se plait à admirer les nombreuses bouteilles couchées! Il s’arrête sur des bouteilles de Pétrus. Denis le voit regarder les bouteilles et dit;
- Ça c’est mon vin préféré! Ça coûte cher, mais c’est bon en maudit
- Oui, je sais
Philippe pointe plusieurs bouteilles et s’aperçoit de la qualité des vins dans la cave de Denis. Il aperçoit un Bordeaux St-Julien Léoville-Barton 1997 et un Château Margaux 1990!
- Ça serait pas mal ces deux vins-là
- Ouin, aussi bien de les sortir, trop vieux ça sera plus bin bin bon! Et ça devrait aller avec la bouffe.
- Ça vient de la cave de ton ex-associé
- En plein ça, ce n’est pas le genre de vin que j’achète habituellement
- Tu achètes quoi d’habitude?
- Je laisse le conseiller en vin de la SAQ faire les choix pour moi et Isabelle fait le reste.
- Ta femme a bien des talents dans ce cas
- Ça, je peux le certifier!!!
Le repas, qui fut préparé par Isabelle et Denis, se déroule normalement et l’alcool ne tarde pas à monter à la tête de chacun. La discussion devient de plus en plus frivole et quelque peu grivoise. Le principal sujet est bien évidemment le sexe. Marie et Isabelle sont de vieilles copines d'enfance. À l'occasion de cette journée, d'anciens souvenirs leur remontent à l'esprit. C'est Isabelle qui en parle la première.
- Tout à l'heure, pendant que vous étiez à la cave, j’ai remémoré un souvenir de ma jeunesse à Marie. Quand nous avions fait du camping entre copines.
Les deux gars se concentrent alors sur les propos d’Isabelle
- Ça fait une quinzaine d'année, si je ne me trompe pas?
- Oui, c'est ça. Quinze ans. Nous avions été en vacances chez ma grand-mère, près de la mer.
- On avait mis la tente dans la cour de ta grand-mère.
- Et nous avions dormi ensemble.
- C'est vrai.
- Et on s'était masturbées avant de s'endormir.
- J’avais oublié cela
- C'est si loin. J'avais oublié avant qu’Isabelle m’en parle tout à l’heure.
- C'est notre branlette de cet après-midi qui me l'a rappelé. Je me suis souvenue que nous nous étions déjà masturbées mutuellement.
- C'est vrai. On avait essayé pour voir l'effet que ça fait.
- Oui. C'était agréable.
Les deux hommes commencent à s'intéresser vivement à la conversation, en particulier Denis.
- Et vous vous étiez léchées aussi ?
Sa femme lui répond.
- Eh que t’es con ! Non!!! T'es déçu ? D'ailleurs on ne s'est pas léchées cet après-midi.
Marie complète ce qu'a dit son amie.
- Mais on s'était quand même senti le doigt par curiosité. D'ailleurs, le lendemain matin au réveil, j'avais la main près de la figure, et je sentais toujours l'odeur sur mon doigt.
- Ça t'a drôlement marquée. Tu t'en souviens encore ?
- Je me souviens bien des odeurs. C'est l'effet "Madeleine de Proust".
- Et cet après-midi ? Ça ne t'a rien rappelé ?
- Je n'ai pas pensé à sentir mon doigt.
Philippe a alors une idée saugrenue.
- Essaye maintenant. Tu nous diras si ça t'évoque des souvenirs.
Marie ne peut cacher sa surprise.
- Drôle d'idée !
- Mais si ! Vas-y. Essaye.
- Pourquoi pas, après tout ? Tu veux bien, Isabelle ?
- Pas de problème.
Marie se lève, fait le tour de la table et s'approche d’Isabelle. Elle se penche, approche sa main de l'entrejambe de son amie, la passe sous la jupe à la recherche de sa fente. Quand elle l'a trouvée, elle y introduit un doigt, puis deux, puis trois. Isabelle ne peut s'empêcher de réagir.
- À l'époque, un doigt avait suffi.
- A l’époque, tu étais vierge.
- Plus pour très longtemps
- Et depuis? Tu ne préfères pas en avoir plus ?
- Ouiiiiii.
Marie retire alors la main, la porte à son visage, à la hauteur de son nez et en hume le fumet comme on goûte un bon vin.
- Hum... C'est incroyable, tous ces souvenirs qui me remontent à l'esprit. Tu sais qu'après cette expérience j'avais souvent rêvé que nous nous masturbions mutuellement.
- Déjà des rêves érotiques à cette époque...
- Oui, c'est à croire que mes rêves ont commencé depuis longtemps.
Philippe ne comprend plus.
- Je croyais que c'était nouveau, ces rêves érotiques ?
- C'est la première fois que c'était aussi intense. Et c'est aussi, je pense, la première fois depuis que nous vivons ensemble.
Isabelle reprend la conversation avec son amie.
- Tu te souviens d'autre chose ?
- Pendant nos vacances ?
- Oui.
Isabelle, qui s'est rassise entre-temps, se flatte la chatte et porte machinalement ses doigts à son nez, comme si cela pouvait l'aider à se remémorer d'autres souvenirs.
- On allait à la plage tous les après-midi. Elle n'était qu'à quelques centaines de mètres, on prenait nos vélos ou on y allait à pied.
- C'est vrai. À cette époque, on ne parlait pas encore d'agressions sexuelles à la télé, alors grand-maman nous laissait y aller seules. Elle préférait y aller plus tard dans l'après-midi, quand le soleil commence à taper moins fort.
- C'était cool. On se faisait de grandes marches à pied sur le sable, le long de l'eau. Une fois on a été assez loin et on a remarqué qu'il y avait des gens tout nus sur la plage.
- Oui. Exact. Il y avait une plage naturiste un peu plus loin. Elle existe toujours d'ailleurs, elle est même indiquée depuis la route maintenant.
- On avait continué à marcher tout en essayant de regarder discrètement les quéquettes des hommes qui étaient allongés, ou celles de ceux qui se baladaient sur la plage.
- C'était la première fois qu'on en voyait. Certains en avaient des toutes petites, d'autres des très longues. C'était rigolo car, quand ils marchaient, elles se balançaient de droite à gauche. Ça m'avait marquée.
- Moi aussi.
- Tout ça nous avait excitées. Alors on était allées se cacher dans les buissons.
Philippe est impatient.
- Et ensuite ?
- Ben on s'était masturbées en repensant à ce que l'on avait vu sur la plage. C'est à ce moment-là que deux hommes sont arrivés. Ils étaient nus, comme les autres, mais en plus ils avaient le sexe rasé. Je pense qu’ils nous avaient vus nous masturbés, mais on ne le saura jamais
Isabelle se souvient à son tour de tout cela.
- Ouais, connaissant les hommes maintenant comme je les connais, ils ton dû nous voir, et ils sont venus se montrer pour qu’on leur voit leur sexe rasé. C'était rare à l'époque.
- Ça devait être les seuls de toute la plage. Maintenant c'est beaucoup plus fréquent.
- Comment tu sais ça, toi ? demande Denis
- Je suis retournée voir ma grand-mère de temps en temps.
- Et tu en profites pour aller épier les hommes tout nus sur la plage ?
- Ben, oui.
- C'est du voyeurisme. Tu n'as pas honte ?
- C'est-à-dire que...
Marie réalise qu'elle a trop parlé. Elle regarde son mari qui se charge de terminer la phrase.
- La dernière fois qu'on y a été, Marie voulait retourner sur la plage naturiste pour voir si elle existait toujours. C'est comme ça qu'on sait qu'il y a une indication sur la route. Une fois qu'on y était, on s'est sentis bin épais de rester habillées. Alors on s'est foutus à poil tous les deux! On ne l’aurait pas fait si les enfants avaient été avec nous par contre.
- Je comprends. Bien que ce n’est pas cela qui risque de les marquer le plus à leur âge
- Bien, si je me fis au psy que j’ai vu, l’attitude et le comportement des parents à une grande influence sur les fantasmes sexuels une fois adultes
- Oui, mais il vaut mieux des parents avec une ouverture d’esprit et une sexualité saine et respectueuse comme exemple pour leur enfant que des parents strictes et inconscients qui bousillent l’épanouissement de leur enfant!!! S’cusez, défaut professionnel, je suis en vacance de la job, j’en parle plus.
Marie reprend alors son récit.
- Donc, les deux gars avaient le sexe rasé. Ça m'a paru bizarre. J'avais l'impression qu'il y avait quelque chose de pas normal. C'est quand ils ont déroulé leur serviette, qu'ils se sont assis dessus et ont commencé à se masturber mutuellement, que je me suis dis qu'en effet, ce que je regardais était inhabituel.
Isabelle confirme.
- Surtout à l'âge qu'on avait. Mais moi j'étais mal placée, je n'arrivais pas à tout voir.
- C'est vrai que j'étais du bon côté, à même pas deux mètres d'eux. Quand ils ont été en érection, ils se sont sucés chacun leur tour en se mettant à genoux devant l’autre. Ça a duré un certain temps. On ne comprenait pas trop ce qui se passait, mais on n'osait pas bouger de peur d'être repérées. Ensuite, ils se sont relevés, ont repris leur serviette et sont repartis comme ils étaient arrivés, sauf qu'ils avaient encore le sexe à moitié en érection. Je suppose qu'ils se sont éjaculé dans la bouche et ont avalé.
- C'est bien possible. Maintenant que j'y pense, je me demande si ceci n'est pas à l'origine d'une bonne partie de tes rêves.
- Tu parles de ceux de cette nuit ?
- Oui.
- C'est bien possible. Déjà, à l'époque, j'en avais rêvé durant les jours qui avaient suivi. Je m'étais masturbée en repensant à ces deux hommes mais sans bien comprendre ce qu'ils avaient fait ensemble.
- En fait, ces quelques jours de vacances expliquent presque tous tes rêves. Pourquoi n'as-tu pas raconté ça à mon patron ce matin ?
- Je n'y ai pas pensé. D'ailleurs, ça m'est revenu tout à l'heure quand j'ai senti ton odeur. Ce matin, le psy m'a dit qu'il avait retiré des blocages dans mon subconscient. Peut-être que, sans cela, je ne m'en serais pas souvenue.
- C'est possible.
- En tout cas, ça m'a fait du bien d'en parler.
Denis s'est levé et est parti à la cuisine chercher le dessert tandis que Marie terminait son récit. C'est alors que l'on entend un grand plouf suivi de quelques sacres bien placés. Isabelle tourne la tête en direction de la cuisine.
- Qu'est-ce qui t'est arrivé, chéri ?
- Rien ! Enfin si. Le pot de moutarde que j'avais posé sur le bord de la fenêtre est tombé dans le bol de salade de fruits. J'en ai plein sur moi. Heureusement, il n'y a rien de cassé.
Il fait alors le tour du comptoir pour montrer dans quel état il est. Sa chemise est à moitié trempée et lui colle à la peau, elle en est devenue transparente. Le pantalon est à peine en meilleur état.
- Je vais aller me changer.
Isabelle est consternée.
- C'est terrible. On ne peut pas lui laisser faire la cuisine sans qu'il s'en mette partout. Ah, ces hommes !
Marie confirme.
- Le mien n'est pas mieux. Il faut toujours qu'il se salisse. Dès fois, je me demande s'il ne vaudrait pas mieux qu'il fasse la cuisine tout nu.
- C'est une idée ça. Mon chéri, pas la peine de te changer. Enlève juste ta chemise et ton pantalon.
- Que je garde juste mon string!!?
- En plein ça
- Quand même ! C'est gênant...
Marie intervient.
- Mais non. J'ai déjà vu des hommes.
- C'est vrai.
- Si ça te gêne d'être le seul à te déshabiller, Philippe va faire pareil. Philippe...
Philippe s'inquiète.
- Hein ? Pourquoi moi ? Je n'ai rien fait !
- C'est comme ça. Tu ne vas quand même pas contrarier ma psychothérapie.
Philippe se lève à contrecœur tandis que Denis a déjà retiré sa chemise.
- Elle a le dos large la psychothérapie. Si je me déshabille, Denis enlève aussi son string alors.
- Non, ça lui fait bien un string!! Il a le cul pour en porter!!!
- C’est correct, je vais l’enlever
Rapidement, les deux hommes se retrouvent nus. Ce qui surprend le plus quand on les regarde tous les deux, c'est que Philippe s'est rasé le sexe tandis que Denis a conservé tous ses poils pubiens. Ça frappe immédiatement Isabelle.
- Tiens, ton mari se rase le sexe ? Comme dans tes rêves ? Tu m'avais pourtant dit qu'il ne le faisait pas.
- C'est tout nouveau. Il l'a fait tout à l'heure. Pour me faire plaisir.
- C'est gentil ça. Et qu'est-ce que tu en penses ?
- Très agréable. Tellement que je l'ai même sucé avant de partir.
Denis revient à table avec la salade de fruits et la pose au centre de la table. Son sexe se retrouve alors posé sur le bord ; les deux femmes le regardent faire avec un vif intérêt jusqu'à ce qu'il se rasseye.
- En tout cas, pour la salade de fruit, j’espère que tu n’as pas une recette secrète comme pour les crêpes? Isabelle et Marie rigole, mais pas les gars, car cette partie des rêves ne leur fut pas conter.
Isabelle change le sujet de la conversation en s'adressant à Philippe et Denis pour les provoquer un peu.
- Et vous, les hommes ? Vous avez eu des expériences comme ça lorsque vous étiez plus jeunes ?
Son mari lui répond.
- Pas du tout. Tout d'abord, je te fais remarquer que je ne connais Philippe que depuis peu. C'est vous qui êtes des copines d'enfance, pas nous.
- Oui, mais séparément ? Vous avez eu des expériences étant plus jeunes ?
- Non.
Réponse également fournie par Philippe. Décidément, les deux hommes ne sont pas loquaces quant à leurs premiers émois. Marie n'en croit rien.
- Je n'arrive pas à le croire. Vous n'étiez quand même pas vierges quand on vous a connus ?
C'est Philippe qui lui répond.
- Quand même pas. J'avais eu plusieurs expériences, mais plus classiques. Dans un lit, avec une seule fille à la fois.
Ce que confirme Denis.
- Pareil pour moi.
Marie reprend.
- C'est dingue ça, d'être aussi conventionnel. Moi, c'était avec le fils du fermier, pendant les vacances. C'était notre voisin. On avait été faire un tour à vélo et ça s'était terminé en plein champ. Il était un peu maladroit, mais ça reste un bon souvenir pour une première fois.
Sa copine la regarde médus&eac